Ce que nos filles ont à nous dire
Rencontre-débat avec Florence Pagneux
Mardi 16 mai a 19h30
Combien de temps encore Marie, 18 ans, devra-t-elle garder ses écouteurs et marcher d’un pas rapide en rentrant le soir ? Combien de temps encore, Léa 13 ans, devra-t-elle penser aux remarques, aux regards, quand elle s’habille le matin ? En ville comme en commune rurale, aucune n’y échappe. L’insouciance et la spontanéité leur sont étrangères. Elles se sentent jugées sur tout, dans la rue comme sur les réseaux sociaux.
Elles avaient entre 8 et 15 ans quand Me too a libéré la parole. Ce qui était ignoré, accepté, elles ne le tolèrent plus, mais continuent à le subir. C’est la première génération qui s’attaque aux racines des violences et des injustices. Celle qui bouscule le genre, la féminité, convoite de nouveaux métiers. C’est aussi la génération Climat, celle de Gréta, lucide, celle qui s’impatiente et revendique.
Ce que nos filles nous disent est à la fois terrible et porteur d’espoir. Ce livre révèle leur finesse d’analyse, leur indignation et leur bienveillance, leur audace, en un mot leur maturité. Si nous les écoutons, les soutenons, elles peuvent changer la société en profondeur.
Un livre choc qui révèle le quotidien des jeunes filles, alerte les garçons, les parents et propose des ressources.
Florence Pagneux est journaliste our le quotidien La Croix et la presse jeunesse. En repartant du questionnaire inédit et détaillé deréalisé par Alexandra Benhamou, auquel plus de 800 jeunes filles de 13 à 20 ans ont répondu, Florence enquête sur ce qu’une société ne peut plus ni ignorer ni permettre en allant voir d’autres jeunes filles, des professionnels encadrants, médecins, des philosophes, des acteurs et actrices de terrain, des associations.